Exposition
Au fil du temps, les événements du passé qui sont considérés comme dignes d'être connus comme des événements historiques ont été innombrables.
Pour diverses raisons, nombre d'entre elles ont façonné le monde d'aujourd'hui et ont donné naissance à de nombreuses coutumes que nous conservons encore, tandis que d'autres font partie de la mémoire collective et sont abordées sous des angles différents. Cependant, tous les faits de l'histoire nous permettent de connaître l'évolution des sociétés dans le temps, et nous aident à ne pas répéter les mêmes erreurs dans le présent.
Dans cette exposition historique, nous nous souvenons des actions de chaque personne, découvrant les faits résultant de ses décisions.
Bataille de Paso de Cuevas / 12 août 1865
La Bataille de Paso de Cuevas a eu lieu le 12 août 1865 lors de l'invasion de la province de Corrientes par le Paraguay et dans le cadre de la Guerre de la Triple Alliance (1864-1870) en Amérique du Sud.
La confrontation a consisté en l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay contre le Paraguay, qui a décidé d'envahir la province susmentionnée, faisant 21 morts et 38 blessés dans les forces de l'opposition dans le fleuve Paraná.
Peinture de la Bataille de Cuevas (12 août 1865) pendant la guerre de la Triple Alliance (1864-1870), réalisée par José Murature (1804-1880). vers 1865. Huile sur toile. 78 x 194 cm.
Invasion
Après plusieurs années d'affrontements territoriaux au cours desquels la République du Paraguay a avancé sur les provinces du nord-est de l'Argentine dans des tentatives manifestes de possession, les troupes paraguayennes ont saisi les navires 25 de Mayo et Gualeguay, commençant formellement l'occupation du territoire et progressant à travers la côte de la rivière Paraná vers le sud de la province de Corrientes.
Dans ce contexte, la bataille de Riachuelo, le 11 juin 1865, et celle du Paso de Cuevas, le 12 août 1865, qui ont ouvert la voie au pillage de la ville de Bella Vista, prennent de l'importance.
La bataille se déroule entre une partie de la flotte brésilienne et un navire argentin, contre l'artillerie paraguayenne stationnée dans les ravins du fleuve Paraná.
Les bateaux se dirigeaient vers l'aval vers le port de Goya. Une batterie paraguayenne située dans les ravins de ce col a bombardé les navires, démantelant l'attaque.
Combat de Paso de Cuevas (12 août 1865): Le premier lieutenant Fortunato Foster Vidal (1832-1915), secrétaire du capitaine de la marine Francisco Cordeiro Torres e Alvim (1822-1883), voyant le gouvernail de la corvette Beberibe neutralisé par une balle des batteries paraguayennes, court pour réparer l'accident et sous le feu indique le cap du navire. Semana Illustrada, nº 275, 1866. Réalisé par le peintre allemand Henrique Fleiuss (1824-1882).
Beberibe
Beberibe était un navire de guerre qui a servi la marine impériale brésilienne pendant la Guerre de la Triple Alliance (1864-1870) et l'un des navires qui ont participé à la bataille du Riachuelo le 11 juin 1865.
Sous le commandement du capitaine Joaquim Bonifácio do Amaral (1815-1884), la corvette Beberibe part pour Buenos Aires, le 30 avril, intégrant une division formée par la frégate Amazonas, les corvettes Jequitinhonha, Belmonte et Parnahyba et l'Araguary, Mearim Cannoneiras, Ipiranga et Iguatemy commandés par L'amiral Francisco Manuel Barroso (1804-1882) pour bloquer définitivement l'ennemi dans le fleuve Paraná.
Plan montrant l'étage supérieur, le rez-de-chaussée et la cave Beberibe (1853), une canonnière à vis pour le Brésil. 505 mm x 1305 mm National Maritime Museum, Greenwich, Londres, Angleterre.
Le 11 juin 1865 à 9h00, la bataille du Riachuelo commence, favorisant les Paraguayens à ses débuts. Belmonte, Jequitinhonha et Parnahyba ont été touchés et endommagés, et Parnahyba a été envahie par des ennemis, causant de lourdes pertes. Jusqu'à ce que l'Amazonie arrive enfin et réussisse à sauver le reste des survivants.
Dans cette bataille, Beberibe a fait 24 victimes, 5 morts et 19 blessés.
La corvette Beberibe participa le 12 août 1865 à la bataille de Paso de Cuevas sous le commandement du premier lieutenant Fortunato Foster Vidal (1832-1915), futur ministre de la marine brésilienne.
Visite à Bernardino Rivadavia / Juin 1842
À la fin de 1840, le général Juan Lavalle (1797-1841) en guerre contre Juan Manuel Rosas (1793-1877) envahit la province de Santa Fe en République Argentine. Enfin, vaincu par les forces fédérales, il mourut en 1841 à San Salvador de Jujuy.
Parmi les officiers de son armée se trouvait le général de brigade Tomás de Iriarte (1794-1876), qui écrivit plus tard ses nombreux Mémoires. Accompagnant Juan Lavalle, Iriarte se rend finalement au Chili et de là, il émigre à Rio de Janeiro où il arrive en 1842.
À Rio, il fait la connaissance d'émigrants exilés qui s'opposent à Juan Manuel de Rosas, dont le premier président des Provinces Unies du Río de la Plata, Bernardino Rivadavia (1780-1845), qu'il rend visite à sa résidence à Botafogo avec le colonisateur portugais Ricardo Foster (1808-1865).
Portrait de Bernardino Rivadavia (1780-1845) lors de son séjour à Londres, en Angleterre. Huile sur toile. Après avoir uni ses forces pour assurer l'indépendance de l'Argentine en 1810, Bernardino Rivadavia est nommé premier président de la République Argentine (1826-1827) pour fournir une base solide au nouveau pays indépendant.
Musée de la Mémoire
Ceux qui prêtent leur mémoire pour compléter l'histoire reflètent leur capacité à surmonter et en même temps, représentent un outil pour reconstruire les événements du passé à travers un regard présent.
Rencontre de Ricardo Foster et Tomás de Iriarte
Le général de brigade Tomás de Iriarte (1794-1876) était un militaire et chroniqueur du Rio de la Plata, qui quitta l'armée royaliste en Amérique et rejoignit l'armée patriote, participant à la Guerre du Brésil (1825-1828) et aux guerres civiles argentines (1814-1876) qui ont affronté Juan Manuel de Rosas (1793-1877).
Il est intervenu dans la Bataille de Yavi (1816), puis dans la campagne sur Jujuy et a fini par embrasser la cause patriote, étant reçu par le général Manuel Belgrano (1770-1820) et Martín Miguel de Güemes (1785-1821). En 1818, il accompagna le général Carlos María de Alvear (1789-1852) dans sa campagne contre le gouvernement de Buenos Aires et participa à la célèbre émeute du 25 au 27 mars 1820 mais fut exilé à Montevideo.
Enfin, il se rend au Chili, puis à Rio de Janeiro et des années plus tard, en 1849, avec la permission de Juan Manuel de Rosas, il retourne à Buenos Aires et écrit les 8 volumes avec 10000 pages de ses Mémoires où il décrit sa rencontre avec Ricardo Foster et sa femme.
Tomás de Iriarte (1794-1876) était un militaire et un chroniqueur qui a quitté l'armée royaliste en Amérique et a rejoint le mouvement d'indépendance, combattant dans la Guerre du Brésil (1825-1828) et dans les guerres civiles argentines (1814-1876) qui ont affronté Juan Manuel de Rosas (1793-1877). Il a également servi sous le commandement de Manuel Belgrano (1770-1820), qui l'a nommé directeur de l'école d'artillerie, et a écrit son instruction pour l'utilisation de l'artillerie.
Il écrit: "Le 12, j'ai rendu visite à M. Bernardino Rivadavia (1780-1845), qui a sa résidence à Botafogo dans une ferme bien cultivée qui sert de grande récréation, M. Margariños m'a fourni sa voiture et le Dr Varela, son frère Toribio et le marchand portugais Ricardo Foster (1808-1865). Je dirai en passant que cet excellent collègue pour qui j'ai apporté une lettre d'introduction de Valparaíso, m'a fait tant de demandes de rester chez lui que par devoir de diligence et de courtoisie j'ai été obligé d'accepter; et je n'ai pas eu raison de le regretter, parce que le traitement et la franchise et de son aimable et jeune compagnon m'ont enchanté." (Mémoires du général Iriarte, Tome II - Page 330).
Et puis: "Le troisième jour, nous avons fait un tour de l'eau avec M. Foster, à Playa de Barreto, au nord de Playa Grande." (Mémoires du général Iriarte, Volume II - Page 342).
Et enfin, prête à embarquer pour Montevideo, Iriarte dit: "Le huit après midi, j'étais à bord avec mes petits bagages: Je suis retourné à terre et j'ai dit au revoir à mes estimés supérieurs, M. Ricardo Foster (1808-1865) et son épouse, Mme Ana (c.1819-?), qui par leurs attentions et leurs délices ont rendu mon séjour à Rio de Janeiro plus supportable: Je n'oublierai jamais la gentillesse que cette famille intéressante a eue pour moi."
«A huit heures du soir, M. Foster et M. Ceijas m'ont accompagné à l'embarcadère du Largo do Passo, et après avoir dit au revoir avec les plus sincères démonstrations d'amitié, je suis monté à bord d'un bateau. (Mémoires du général Iriarte, Tome II - Page 342).
Photographie de Ricardo Foster vers 1856 existant dans la "Galerie des Présidents" du Club de l'Ordre de la Province de Santa Fe, République Argentine. C'était un colonisateur, homme d'affaires, propriétaire foncier, arpenteur et homme politique éminent portugais. Fondateur de San Jerónimo Norte et méritoire dans la fondation de la ville d'Esperanza.
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